01.04.2020

Depuis trois semaines, je suis en quarantaine à la maison. Toute l’Italie est confinée. A Milan, cela crée une atmosphère de recueillement que je n’avais jamais vécu dans une ville d’habitude si vivante. Les oiseaux ont repris l’espace délaissé par le trafic automobile, ou simplement étaient-ils déjà présents, mais sont à nouveau audibles.

Mon salon est devenu mon nouveau studio de travail. Cette période de confinement me permet de redécouvrir du temps libre et me permet aussi de me focaliser sur des activités qui normalement semblent secondaires.

Je dépense une bonne partie de ce temps à remplir mon carnet de croquis que j’avais un peu délaissé dernièrement. Cette pause exigée légitime une certaine forme de retour aux sources.